Magie du roman picaresque. Magie du roman tout court quand il est remarquablement mené. Maya Ombasic connait le monde, elle connait aussi l’art de conter les histoires, ce qui lui permet de nous balader sans jamais nous semer en chemin. Rhadamanthe offre un grand plaisir de lecture, à l’instar des meilleurs romans de Dany Laferrière, un autre auteur québécois venu d’ailleurs.
F.H. Livre et Lire, ARALD.
Des odeurs de mangue et de café imprègnent les pages de ce recueil. D’une histoire à l’autre, Cuba, dont la forme emprunte celle du lézard, est omniprésente, avec sa chaleur tropicale qui invite à la somnolence.
Micheline Lachance, ELLE Québec.
Tantôt grave, tantôt légère, l’écriture est furtive, remplie d’images, de splendeurs dans les jeux de mots, les sonorités et le rythme haletant, le même que celui de la mer. On y retrouve la passion de l’écrivaine cubaine Zoé Valdès, cette soif de vivre à tout prix et le goût du bonheur qu’il faut retrouver en soi, avec tout le courage et la motivation qu’une telle entreprise demande.
Claudia Larochelle, JOURNAL DE MONTRÉAL.
Du style, je vous dis. Du souffle. Et de la profondeur. De la sensualité, aussi. Beaucoup. C’est noir, oui. Mais avec des éclaircies. Et partout, une touche d’étrangeté qui s’insinue. Cette façon de raconter les choses qui ne dit pas tout, en dévoile juste assez. Comment dire? On souhaiterait prolonger le plaisir. On en voudrait plus, plus, plus. Encore. Elle s’appelle Maya Ombasic. Et elle écrit. Mais écrit vraiment.
Danielle Laurin, LE DEVOIR.
Pour ceux dont le Cuba littéraire se limite au réalisme magique d’un José Lezama Lima et au “réalisme sale” d’un Pedro Juan Gutiérrez, Ombasic offre une troisième perspective faisant la part belle au regard étranger, non pas de celui qui accumule les “tout compris” de l’île, mais de celui qui la parcourt avec le désir de se fondre et de se confronter à la réalité de l’autre…
Eric Paquin, Le VOIR.
Maya Ombasic touche une corde sensible chez tous les humains, celle de la nostalgie d’un paradis perdu ou d’un eldorado à conquérir.
Sylvie Trottier, Revue NUIT BLANCHE.
Tous ces pays qu’elle a traversés, toutes les langues qui, en elle, trouvent une voix, toutes ces tragédies qui la font écrire, toutes ces comédies aussi, rendent Maya Ombasic à la fois incroyablement présente et irrémédiablement absente. Isolée quelque part entre la gourmandise du présent et la nostalgie de l’enfance, qui surgit au détour d’un premier voyage à Cuba (son « autre » pays d’adoption – mais lequel?), là où les crèmes glacées ont le goût de la Yougoslavie : « exactement les mêmes glaces communistes… » Maya Ombasic habite ce pays sans nom. Si près, si loin.
Laurent Bonzon. Livre et Lire. ARALD.
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