Un jour je serai grand
Comme le Petit Prince
Je serai la rose sans épines
Je serai l’orchidée
Du désert et toi ma fleur du sable
Je serai Théodore Monod
De tes cités sans portes
Où se reposent les caravanes du désir
Quelque chose comme un trou noir
Au centre de ton être
T’aspire vers les lieux du non-retour
Parce que tu ne sais plus
Avec quoi mesurer au juste
La vitesse de la lumière
Dans les mondes sans échos.
Les poèmes du recueil Cantique des méridiens de Maya Ombasic parlent de la vie, de l’exil, de l’amour et du deuil. L’auteure nous invite dans ses déplacements, ses errances, de Cuba à Genève, de Montréal à Doha… Un « chant des âmes vagabondes » qui relie ses propres pôles – avec toujours, la mer, pour horizon.